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dieser beitrag wurde verfasst in: französisch (fre/fra/fr)

name: Zárraga

vorname: Ángel

wikidata-repräsentation: Q251967

gnd-repräsentation: 122912365

biografische angaben: Né le 16 août 1886 à Victoria de Durango, Méxique. Décédé le 22 septembre 1946. Peintre méxicain

Issue d'une famille aisée, Ángel Zárraga s'installe en France en 1904, après avoir étudié les beaux-arts à Mexico à l'Academia de San Carlos. Par la suite, il fait plusieurs voyages, principalement en Belgique, Italie et Espagne.

Zárraga s'intéresse aux mouvements d'avant-garde tel que le cubisme, mais soucieux de préserver sa liberté, il n’adhère à aucun courant. Ses œuvres traduisent un fort attachement à une forme de mysticisme très ancré dans le folklore mexicain, qu'il conservera tout au long de son travail. 20 ouvrages de discipline cubiste , 1914–1917, et 20 tableaux récents, 1920–1921, seront exposés galerie Bernheim-Jeune entre le 26 octobre et le 5 novembre 1921. René Delange et Félix Fénéon dialogueront en forme de préface au catalogue de l'exposition. Ce culte à une figure humaine empreinte de religiosité va l'amener à réaliser ses premières fresques murales pour des demeures privées (1922, château de Vert-Cœur près de Versailles) et pour une église où, en 1924, il essaie pour la première fois l'encaustique (crypte de Notre-Dame-de-la-Salette à Suresnes, banlieue parisienne).

Son œuvre majeure est sans aucun doute la commande qu'il réalise pour la légation mexicaine à Paris entre 1926 et 1927. Zárraga, qui n'a pas vécu la Révolution mexicaine, est imprégné de ce Paris des années folles qui prône toutes les libertés. Il a de grandes affinités avec le symbolisme et l'art déco. Les fresques qu'il exécute, d'une ambition à la fois moderniste et didactique, ont pour finalité d'inscrire le Mexique dans le concert du progrès universel. Sa conception de l'allégorie, dont il se sert comme illustration, n'a rien à voir avec celle des muralistes mexicains alors engagés politiquement dans un mouvement où l'art mural doit être au service d'une idéologie, la lutte des classes, du peuple. Les allégories de Zárraga sont plutôt décoratives, liées à l'air du temps (femme indépendante qui arbore des vêtements raccourcies et une coupe de cheveux «à la garçonne», éléments de végétation exotique), mais elles sont également imprégnées d'un certain patriotisme où l'amitié avec la France occupe une place privilégiée.

Les huiles sur toiles commandées par l'architecte Alberto J. Pani, alors ministre plénipotentiaire du Mexique, seront réparties à l'origine dans plusieurs pièces de la résidence et de la légation avant d'être repatriées au Mexique.

Après être rentré au Mexique, Zárraga y meurt en 1946.

(source: Wikipédia)